Plusieurs éléments sont à prendre en compte avant de se baigner dans l’eau après avoir subi une greffe de cheveux FUT ou FUE:

– le chlore des piscines peut potentiellement endommager les greffons le temps que les plaies se referment correctement. Il convient donc d’attendre la disparition des croûtes. C’est pourquoi, la plupart des praticiens recommandent d’éviter l’eau chlorée de deux à six semaines après l’intervention.

– l’eau de mer contient certes du sel, élément susceptible de favoriser la guérison, mais aussi, selon les endroits, de nombreux polluants risquant de provoquer des infections. Donc, par prudence, mieux vaudrait respecter le même délai que pour la piscine et attendre la chute des croûtes.

Dans les deux cas, mais ce n’est pas toujours simple, les risques peuvent être réduits par le fait de ne pas mettre la tête sous l’eau.

– le soleil : il importe d’éviter l’exposition, durant la baignade, aux rayons ultraviolets (UV) qui nuisent au processus de cicatrisation et peuvent provoquer, selon les types de peau, la durée d’exposition et d’autres facteurs, l’apparition d’une cicatrice hypertrophique et/ou pigmentée (avec une coloration brun foncé ou, au contraire, blanche, ce qui traduit alors une dépigmentation).
Ces effets peuvent perdurer plusieurs mois, voire plusieurs années, quand ils ne sont tout simplement pas irrémédiables.
En fait, plus la cicatrice est récente, plus sa réactivité au soleil est élevée.
Il importe donc d’être particulièrement précautionneux dans les premières semaines, quand la cicatrice est encore rouge, et de veiller à la camoufler.
Le port d’un bonnet de bain est donc recommandé dans les mois qui suivent une greffe capillaire.

– l’activité et la méthode d’extraction : dans le cas d’une FUT, il importe d’être encore plus prudent en raison de la taille et de l’emplacement de la cicatrice au regard des mouvements de nage pratiqués, surtout si ceux-ci dépassent le cadre d’un simple loisir. En effet, les tensions peuvent être importantes sur la nuque et élargir la cicatrice en formation. La reprise d’une activité sportive doit être progressive afin de s’assurer que la cicatrisation n’en pâtit pas, et de suspendre l’entrainement immédiatement en cas de tiraillements ou d’autres sensations désagréables.